Archives départementales des Ardennes

Le site des Archives des Ardennes propose :

  • les tables décennales de l'état civil,
  • le cadastre ancien,
  • le fonds des cartes postales,
  • plusieurs galeries d'expositions composées de plusieurs centaines de photographies.

GénéInfos en 2014 : " (…) une mise en page modernisée, plus fluide et plus dynamique." (lire l'article complet)

L'Union-L'Ardennais en 2014 : "Le site des archives départementales fait peau neuve. Le nouveau design est plus fluide, et visuellement très réussi." (lire l'article complet)

GénéInfos en 2009 : "(…) Soulignons la très belle qualité graphique du site dont le rendu est appréciable jusqu'à la carte géographique pour faire votre recherche par communes avoisinantes. Bravo aussi pour la visionneuse, souple et rapide, elle est d'une facilité d'utilisation exemplaire. On attend la suite avec impatience !" (Lire l'article complet)

En ligne depuis 2009.

Entretien avec Violette Rouchy-Levy, directrice des Archives des Ardennes, dans le cadre du Forum des archivistes en 2013

Comment vous êtes-vous inscrit dans la démarche de mise en ligne de ses archives numérisées ?

À mon arrivée aux Archives départementales des Ardennes en 2007, j’ai eu le plaisir d’apprendre que les plans du cadastre napoléonien ainsi que les tables décennales de l’état civil avaient été numérisés, et en même temps la déconvenue de constater que le service ne disposait d’aucun moyen pour les mettre à disposition du public. À la question : « Faut-il en permettre l’accès d’abord via un Intranet, puis via un site Internet ? », j’ai résolument fait le choix du tout Internet. Une consultation a donc été lancée par le Département des Ardennes, qui a permis de choisir la solution proposée par 1 égal 2.

Lancé le 12 octobre 2009, le portail Internet des Archives départementales a immédiatement rencontré un grand succès auprès des internautes, qui ont unanimement plébiscité son esthétique, sa fluidité de navigation et sa simplicité d’organisation des rubriques. Les seuls retours négatifs concernaient en réalité l’absence de certaines données généalogiques essentielles, comme les registres paroissiaux et d’état civil, qui ont été mis en ligne ensuite progressivement, ainsi que les registres matricules du recensement militaire librement communicables.

L’originalité du portail des Archives départementales des Ardennes réside sans doute moins dans la nature des archives consultables en ligne, que dans les modalités de recherche en ligne (recherche simple de type Google avec mot-clé, accès cartographique notamment) et dans l’ergonomie générale du portail, à la fois convivial, rapide et facile à utiliser.

Comment voyez-vous l’évolution des portails d’archives ?

Il est vrai qu’une fois les principales sources généalogiques mises en ligne, les services d’archives se tournent souvent vers leurs collections iconographiques ou vers la presse périodique. C’est la voie qu’ont suivie les Archives départementales des Ardennes en diffusant sur leur portail en 2011 et 2012 leurs fonds de cartes postales et d’affiches anciennes. Les cartes, plans, gravures et estampes suivront bientôt, ainsi que les 30 premières années d’un des principaux titres de la presse quotidienne du département, le Petit Ardennais (1880-1944), et les registres matricules du recensement militaire postérieurs à 1890.

La vogue de la généalogie, qui ne se dément pas, m’incite à penser qu’une fois passée cette vague massive de consultation des registres paroissiaux et d’état civil, les amateurs ne manqueront pas de se tourner vers d’autres documents bien plus riches en contenu, tels que les actes notariés. Pourquoi alors ne pas entamer un programme de numérisation et de diffusion en ligne de ces sources, afin de susciter des dépouillements systématiques, comme c’est encore trop rarement le cas ?

Outre l’offre d’archives en ligne, il me semble aussi important que les portails d’archives continuent à faire « dédramatiser » l’image des archives, en expliquant leur rôle, leur fonctionnement... En ce sens, l’offre culturelle en ligne (expositions virtuelles, exercices de paléographie, documents du mois ou du trimestre...) doit continuer à être soutenue. Enfin il me paraît indispensable, pour la pérennité de nos actions et pour notre crédibilité aux yeux des autres acteurs culturels, de mettre en relation les portails d’archives avec les autres portails ou moteurs de recherche culturels tels que Patrimoine numérique, Culture.fr, Collections, etc.

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