Entretien avec Antoine Rahon, responsable du site internet des Archives de la Haute-Loire, dans le cadre du Forum des archivistes en 2013

Comment vous êtes-vous inscrit dans la démarche de mise en ligne de vos archives numérisées ?

Les archives départementales de la Haute-Loire ont retenu la solution Arkothèque car elle répondait aux différents critères et besoins soulignés dans le cahier des charges et notamment parce qu’elle permettait au service d’administrer aisément l’ensemble des pages de façon autonome. Qu’il s’agisse du contenu éditorial (actualités, pages de présentation institutionnelles, présentation des fonds et collections, etc.) ou des contenus purement archivistiques (mise en ligne de fonds et d’inventaires et mises à jour). Le système permet au service de mettre en ligne et d’intégrer au moteur de recherche les inventaires encodés en EAD en quelques clics, de corriger et mettre à jour les bases de données numérisées avec réactivité, ce qui est très apprécié des internautes.

Nous avons fait le choix de proposer un double accès aux fonds numérisés (état civil, listes de recensements, plan du cadastre napoléonien, etc.). La solution Arkothèque autorise un accès aux images à la fois depuis des interfaces dédiées (formulaires de recherche) et également via le moteur de recherche au format EAD qui interroge l’ensemble des inventaires.

Comment voyez-vous l’évolution des portails d’archives ?

Actuellement, le site des archives départementales de la Haute-Loire offre à la consultation plus de 2 millions de pages, 9 000 documents manuscrits anciens (dont une sélection du fonds de l’abbaye de La Chaise-Dieu), 3 600 plans, 1 600 plaques photographiques, un millier de photographies argentiques et plusieurs dizaines de sceaux. S’ajouteront à ces fonds et collections dans les semaines à venir et en n’évoquant que les fonds volumineux, plus de 220 000 pages, tirées des collections de tables des matricules militaires (1870-1940), des registres matricules eux-mêmes (1870-1921) et des tables des successions et absences (XVIIe-XXe).

Prochainement, Arkothèque permettra de mettre en œuvre un important projet d’annotation collaborative évoluée. Utilisé au niveau des fonds numérisés et des inventaires EAD, cet outil est prévu pour être très souple d’utilisation pour l’internaute.

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